Un été 2014 bien timide
Hello mes amis,
Désolé d'avoir laissé le blog à l'abandon mais en ce moment je suis pris d'une flemmingite aiguë et surtout absorbé par la série Game Of Throne, les vacances, etc. Il y a aussi une raison qui me freine dans la publication de mes articles, c'est l'arrivée de la publicité dans mon blog jusqu'ici absente! Politique agressive d'Overblog que je ne partage pas, m'enfin faut bien que la plateforme se rémunère.
Bon un petit retour quand même sur cet été peu productif pour ma part en poisson mais avec des objectifs pour l'évolution de ma pêche:
- me mettre à la verticale
- découvrir des nouveaux spots
La verticale une technique bien en vogue est décrite de partout sur la presse halieutique ou encore sur Internet pour traquer le sandre et pourtant je n'ai jamais fait le pas.
Ainsi je décide de compléter mon matériel pour débuter dans cette technique:
- un petit pneumatique de 2m50 pour la stabilité sur le Rhône... et que je peux trimbaler en toute discrétion même en clientèle
- une canne verticale courte en adéquation avec la taille réduite du pneumatique... une Daïwa Infeet Light Boat de 1m50
D'après mes lectures, la vertic' est efficace en fin de saison mais ma curiosité m'entraine inéluctablement au bord du grand Rhône! Ainsi, je prépare quelques leurres pour une petite session matinale:
Je décide de m'essayer au niveau de Vienne, n'ayant pas encore reçu l'Infeet LB, la Shogun sera encore de la partie. Le Rhône très calme me permets de remonter le courant à 5km/h en consommation moyenne sur le Torqeedo et la lecture sur l'echo va montrer un fond très propre sur ce tronçon du fleuve.
N'ayant aucune expérience sur la verticale et ce secteur de pêche, le pifomètre sera mon allié! La bordure tombe de façon progressive jusqu'à 5-6m de fond à peu près puis devient abrupte. Ma technique sera de suivre ce tombant pour commencer et de me familiariser avec une dérive "propre" ni trop vite ni trop doucement, c'est pas simple de pêcher et de gérer la dérive avec le courant (dans ce cas de figure je rêve de l'i-pilot!)
Commençant à piger le truc, ma Shogun est trop longue avec ses 2m10, je suis obligé de m'asseoir sur le boudin pour présenter correctement le leurre dans le cône de l'écho. Je finirais par déclencher un unique et minuscule silure au One'Up coloris 58, c'est pas miraculeux et il y a du progrès à faire!
De retour au bercail, j'ai eu une impression très positive sur cette pêche qui permet d'exploiter toutes les infos de son échosondeur en permanence! La touche d'un poisson et sa montée en surface se traduit par une belle diagonale dans l'appareil, du pur bonheur (sensation et image!)
Découverte de nouveaux spots
Envie de voir un peu autre chose, je décide de partir à la quête d'un plan d'eau alpin toujours à la recherche de mister Esox. Annecy, le Bourget et le Leman sont hyper-réputés mais hyper-fréquentés aussi! Finalement en recherchant un peu, j'ai découvert un plan d'eau réciprocitaire géré par la "Gaule Vizilloise": le lac de Laffrey en Isère
Voilà les infos importantes pour pêcher ce plan d'eau:
- 145 ha env. mais seule la partie sud est pêchable en barque et réciprocitaire, sinon il faut se rendre à la Mairie pour acheter un droit de pêche pour la partie nord... et du bord seulement! (navigation autorisée pour les pêcheurs locaux)
- il faut s'acquitter d'un droit de navigation pour 7€ comme la plupart des alpins
- il est possible de louer une silurine pour 15€/jour (4m)
- le thermique est interdit (mais un électrique suffit amplement sauf par temps très venté ou il faut faire vraiment attention)
J'ai réussi à mettre la main sur la bathymétrie du plan d'eau ainsi que sur sa phycologie, données importantes qui vont guider ma façon de pêcher. Le brochet affectionne les herbiers mais il semble avoir des préférences! Sur Miribel en m'orientant sur les beaux spécimens, j'ai constaté plusieurs choses:
- les beaux spécimens ont besoin d'espace plutôt que dans les amas d'herbiers verticales trop étroit contraignant leurs mobilités
- de ce fait ils se situent souvent sur des herbiers à même le fond (type filamenteuse) et limite des parois verticaux de myriophylles ou autres élodées
- ils aiment avoir une bonne couche d'eau au-dessus d'eux
Bon à partir de ces critères je vais me définir une feuille de route, bonne ou mauvaise l'essentiel c'est d'avoir une stratégie et du bon sens. Je choisi de partir pêcher le 18-19-20 juillet en solo au camping de Ser Sirant (mes chéries seront à la mer) pour me familiariser avec ce lac... mais finalement le mauvais temps (vent et pluie) du 19-20 vont stopper ma pêche au 19 matin.
Surprise, j'ai un appel téléphonique de Julien alias Mimoteph qui a entendu parlé de mon expédition et se propose de m'accompagner pour Vendredi 18.
Du coup on se retrouve la veille au camping pour préparer l'expédition.
Il est vendredi matin 5h et on se dirige vers le plan d'eau avec une motivation de folie! On charge le matos, on assemble le Torqeedo, on met en route l'echosondeur et c'est parti! J'attaque avec du Spread Shad 17cm couleur BW grammé en 15+8gr pour affronter les grands fonds! On est surpris car on aperçoit rapidement les premiers suivis, 2 pour ma part aux alentours de 70-75cm et un pour Julien. On se rapproche du bord opposé en continuant doucement ma feuille de route, je pulvérise à proximité d'une bouée quand soudain une frappe dans le leurre, je tiens le poisson à peine une demi-seconde et décroché... hélas j'ai pas réglé le frein du nouveau Daïwa Tatula Type-R reçu il y a 2 jours, chio**e.
Après cette déception, on décide de rejoindre le second secteur propice à notre pêche. Les courbes de profondeur sont plus longilignes ici et plus simple à suivre (similaires à la berge) Pendant notre pêche, on va d'abord croiser de très belles tanches puis ensuite tomber sur un banc de perches énormes. Équiper seulement de gros shads, j'interpelle Julien sur ses leurres et celui-ci s'équipe rapidement d'un cranck et balance dans le tas. Dame perche excitée par les vibrations, se jette sur le leurre pour finalement poser le long de ses 44cm devant l'objectif, yes Julien!
Son release!
Il est bientôt 12h et je dois acheter un rallonge électrique pour camping, du coup on décide de s'arrêter au Bricomarché du coin et se restaurer en même temps.
On rattaque à 14h, on balaie rapidement le premier secteur mais les brochets semblent ne pas apprécier voiliers et autres touristes. Direction le second secteur et on recommence la pêche avec minutie, il est 15h30 et Julien me propose de nous ancrer, je pulvérise à 90° la cassure dans 15m de fond environ et je ramène à ras le fond quand soudain un blocage "mou", ferrage réflexe (herbier ou brochet?) et cette fois j'ai bien un brochet au bout! Je serre le frein du moulin et encaisse les violents coups de tête de mister Esox... IMPRESSIONNANT! Avec les vaguelettes, j'aperçois quand même ses flancs sous 5 à 6 m d'eau et Julien m'annonce un TRÈS beau poisson, je décide d'aller chercher ma casquette caméra et bloque la bobine avec mon pouce quand soudain... plus rien!
AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH mon fluoro a été cisaillé...
Bah voilà, à Décathlon ils avaient que du 74/100 et vous connaissez la suite... moi le premier à donner des conseils pfff quel abruti. Le blocage du fil n'a pas aidé à mon avis, le pire c'est que Julien m'annonce un poisson métré ou presque.
Par la suite on fera plus rien, juste des regrets plein la tête...
Les prochaines destinations seront :
- le barrage de Grangent
- le lac d'Aiguebelette
Bien sur, cet été j'ai aussi squatté Lyon à la recherche d'un potentiel métré mais sans succès. Quelques beaux brochets viendrons toutefois nous saluer!
Ma monture va évoluer pour retrouver les empiles dans le leurre, légèrement plus technique à monter mais on diminue le nombre de loupé à la touche...
... mais hélas, on va collectionner aussi les petits!
En tout cas profitez de la fin des vacances... et surtout préparez vous pour l'automne hiver, ZE saison à carnassier!
A+
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